La fin des coupes du monde, le signe d'une nouvelle étape qui commence!

Les quatre Coupes du monde sont maintenant terminées. Ce fut pour moi une expérience fantastique de laquelle je garderai de très bons souvenirs! J'ai découvert les athlètes sous un autre jour... Toute l'importance accordée au Championnat du monde n'égale en rien celle des coupes du monde. À ces compétitions, les athlètes semblent être davantage en préparation pour les compétitions d'envergures des années à venir. Sur la rivière ce sont les mêmes, des brutes qui donnent tout pour obtenir le meilleur classement, mais une fois sur la rive, ils sont souriants et, mais aidant!

Coupes du monde 1 et 2 en Bosnie

Les deux premières coupes du monde se sont déroulées en Bosnie, un pays qui m'intriguait beaucoup puisque mis à part les conflits qu'il y a eu, je ne connaissais rien de ce pays voire même cette région. Nous y avons découvert une rivière magnifique avec des rapides plus volumineux ce qui sous-entend, beaucoup plus intéressant pour moi!!! L'eau était particulièrement froide ce qui n'était pas trop désagréable puisque le thermomètre affichait près de 40 degrés tous les jours. La première course était un sprint sur la section la plus sportive de la rivière. Mes deux courses de qualification ne se sont pas déroulées aussi bien que je l'aurais espéré, mais j'ai tout de même réussi à me  qualifier pour la finale. Pour ceux qui me connaissent bien, vous savez qu'à compter de 21h00 je peine à garder les yeux ouverts alors imaginer ma réaction lorsque j'ai vieux que mon départ pour la finale était à 22h00...  Contre toutes attentes, la deuxième descente de la finale fut ma meilleure descente de toute la semaine! Je suis sortie de la rivière heureuse de ma performance et en plus, quelques minutes plus tard on m'annonçait que je terminais au 9e rang! Le lendemain tout ne s'est pas passé aussi bien puisque je me suis retrouvée tête à l'eau lors de la classique ce qui m'a fait perdre beaucoup de temps, mais aussi d'énergie... Motivée à rebondir de cette contre-performance, nous avons repris la route en direction de l'Italie!

Finale du sprint en Bosnie

Coupes du monde 3 et 4 en Italie

Comment se préparer à une rivière qui semble être la hantise de tous les pagayeurs... Nous ne savions pas à quoi s'attendre, car nous avions entendu plusieurs rumeurs provenant de pagayeurs qui craignaient l'Adda. Nous fûmes agréablement surpris lorsque nous avons constaté que cette rivière ressemblait beaucoup aux rivières du Québec! C'est jusqu'à maintenant une des plus belles sections de course sur laquelle j'ai eu l'occasion de pagayer! Il s'agit d'une rivière sur laquelle il faut être très alerte et prêt à défoncer les vagues! Pour les pagayeurs, imaginez-vous passer une semaine sur le Bras-Louis!

Les courses se sont bien passées. Ce ne fut pas nos meilleures performances, mais je crois que c'est lors de cette semaine que nous nous sommes le plus améliorés et que nous avons eu du plaisir! Tout de suite après avoir terminé ma descente classique, nous avons rattaché nos bateaux pour nous rendre en amont du départ et faire une autre section qui nous a pris un peu moins de 10 minutes. Cette section fera partie, l'an prochain, de la classique du Championnat du monde. Un beau défi qui attend les pagayeurs, car elle est encore plus difficile techniquement que tout le reste de la rivière. J'ai bien hâte d’y retourner!!!

Une nouvelle étape nous attend

Pour le prochain mois, nous serons en vacances! Nous avons décidé de profiter de l'occasion pour visiter l'Europe et pour nous reposer avant de rentrer au Québec. Je ne prendrai donc pas part cette année au Championnat canadien, mais je ne relâcherai pas l'entrainement pour autant!!!

Première étape du voyage complétée - Solkan

La première étape de notre voyage est maintenant complétée et nous nous apprêtons à prendre la route en direction de Banja Luka en Bosnie!

Nous sommes arrivés en Europe au début de juin et nous avons d'abord pris possession de notre van à Lyon, en France, chez Blacksheep. La van est plus petite que ce à quoi on s' attendait, mais jusqu'ici on arrive à s' en tirer à trois personnes!

La route fut plutôt longue et compliquée pour s' y rendre puisque les indications ne sont pas très claires ou plutôt,  trop claires! Sur chaque panneau de signalisation, on retrouve le nom des 20 villages à venir et on doit faire vite pour les lire quand on roule à 130km/h ! De plus, plusieurs facteurs ont fait en sorte que notre itinéraire jusqu'à Solkan fut assez sinueux! En voici un aperçu!

À notre premier matin sur le bord de la rivière Socà, on pouvait déjà sentir que la compétition la plus importante de l'année approchait à grands pas pour des pagayeurs de partout dans le monde. Le stress était palpable et c'était vraiment difficile de faire craquer un sourire dans le visage des athlètes tant sur la rivière que lorsqu'on se croisait en ville. Contrairement au reste de l'année où on est habitués de pagayer entre amis et de s'entraider;  ici c'est chacun pour soi.

En attente pour la cérémonie d'ouverture!

Comme la compétition se fait sur une portion de rivière d'environ 300m, ce fut très facile de s'entraîner chacun à notre rythme. La section était en apparence très facile, mais une fois dans l'eau, on a vite réalisé que les courants étaient particuliers et qu'il ne serait pas si facile de maintenir une bonne ligne. De plus, pour des pagayeurs préférant nettement l'eau vive, nous avions un beau défi de taille tout de suite en partant: 20 secondes de plat! Ça peut paraitre minime, mais dans ce type de compétition,  c'est souvent là que la course se gagne, il faut donc avoir une technique impeccable et un entraînement en conséquence! Malgré tout, le championnat s'est bien déroulé et fut une bonne préparation pour les coupes du monde qui nous attendent maintenant.

Rivière Socà

En route vers l'Europe!

Mercredi le 5 juin, jour du départ pour ma deuxième participation au championnat du monde de canoë-kayak de descente!

Pour ceux et celles qui souhaiteraient suivre l'équipe canadienne lors du prochain mois, voici des dates à retenir:

13 au 16 juin

Championnat du monde

Solkan, Slovénie

21 au 23 juin

Coupe du monde 1 et 2

Banja Luka, Bosnie-Herzégovine

29 au 30 juin

Coupe du monde 3 et 4

Valtellina, Italie

Nous voyagerons avec Marin Millar, ma partenaire lors des compétitions et ce depuis mes débuts.

Contrairement à l'an passé ou nous étions dans un luxueux chalet de ski en montagne, cet année nous avons otpé pour un campervan! En voici un apperçu:

Comme je ne sais pas encore si je serai en mesure d'avoir une bonne connexion internet dans les villes où nous séjournerons, me permettant d'écrire sur mon blogue et d'y joindre des photos, je vous suggère de me suivre sur twitter!

Un automne sous le signe du développement pour l'eau vive au Saguenay-Lac-St-Jean

Depuis plusieurs années la région est l'hôte de compétitions d'importance et accueille des pagayeurs accomplis, jouissants d'une renommée mondiale, qui en ont fait leur mecq.

Sommet des rivières

Depuis un bon moment, je songe à rassembler toutes les personnes ouevrant de près ou de loin dans le secteur de l'eau vive pour qu'enfin elles se parlent et discutent ensemble du meilleur moyen de maximiser le potentiel de ces richesses qui font la renommée du Saguenay-Lac-St-Jean. Enfin le projet se concrétise! Avec Patrick Bérubé (coorodnnateur du créneau plein air - projet Accord), Carolyne Dunn (responsable du volet plein air - Ville Saguenay) et Pascale Ledoux (coordonnatrice du projet de routes d'eau et de glace - MRC maria Chapdeleine) nous travaillons à l'organisation du sommet régional des rivières.

J'invite donc personnellement tous ceux qui se sentent interpelés par ce rassemblement à réserver la journée du 20 septembre à leur agenda.

Coupe du monde de rafting

Le sommet régional sur le développement des rivières aura lieu à cette période de l'année pour une bonne raison, la date coïncide avec l'arrivée de plusieurs athlètes qui prendront part à une partie de la Coupe du monde. La population du Saguenay-Lac-St-jean est donc invitée par la même occasion, à venir y assister ou encore à s'impliquer bénévolement. Nous aurons la chance d'être témoins d'un moment qui marquera l'histoire des rivières de la région et ce sur un site qui avait reçu à l'époque des kayakistes du monde entier...

Vous souhaitez vous impliquer, contacter Sébastien Rainville: sebrainville@hotmail.com

De retour du Championnat Canadien

De retour depuis vendredi du Championnat Canadien de canoë-kayak d'eau vive, je suis maintenant plus à même de faire le bilan de cette deuxième expérience.

C'est sur deux sections bien différentes que celles du championnat du monde qu'ont eu lieu les compétitions; des parcours relativement faciles où la force et l'endurance priment. Je me sentais par contre d'attaque pour ce type d'épreuves puisque je m'étais entrainée principalement en eau calme étant donné que le niveau des rivières au Québec était TRÈS bas!  

Dans le dernier rapide de la classique, quel soulagement d'enfin recevoir de l'eau après 15 minutes de plat!

J'ai terminé au quatrième rang des deux épreuves, revenant donc à la maison déçue de ne pas avoir atteint mes objectifs de performance. Je ne crois pas que mes attentes et objectifs étaient trop élevés mais plutôt que mon manque d'expérience dans cette discipline fait de moi une pagayeuse aux résultats imprévisibles...!! Mes deux sprints le démontre bien, ayant fait une piètre performance lors de ma première descente, je me suis rattrapée lors de ma deuxième à laquelle j'ai retranché 8 secondes (ce qui est énorme sur une moyenne de 49 secondes).

Cela étant dit, chaque course me permet de m'améliorer considérablement et de gagner en expérience que je peux difficilement acquérir en m'entrainant seule. Je reste donc centrée sur le positif pour l'avenir et je suis maintenant habitée d'une rage de performer lors de ma prochaine et dernière compétition de la saison qui aura lieu en septembre au Massachusetts. 

J'ai biensûr eu une période de questionnement, nécessaire selon moi, sur mon investissement dans ce sport versus mes performances lors de cette compétition et la conclusion qui en est ressortit est simplement que tant que j'aurai du plaisir à le faire et que je m'épanouirai à travers ce sport, je n'ai aucune raison d'arrêter!!!

En attente de notre départ avec Zachary Zwanenburg, Maxime Leboeuf et Marie-Pierre Côté

Rendez-vous à Deerfield!

Les championnats du monde de canoë-kayak de descente sont maintenant terminés...

Je viens à peine de remettre les pieds au Québec et déjà je pense à la prochaine compétition qui m'attend! 

Vivre ses premiers championnats du monde

Avant de partir, plusieurs personnes m'ont demandées quels étaient mes objectifs en me rendant à cette compétition d'envergure. Sachant très bien que j'étais privilégiée de compétitionner à l'étranger et ce en ayant très peu d'expérience dans cette discipline d'eau vive qui est bien différente de celles que je pratiques depuis plusieurs années, je m'étais dis que j'allais d'abord là pour apprendre. Le Canada est reconnu mondialement au niveau du canoë-kayak de vitesse pour ses performances et a, selon moi, le potentiel géographique de l'être tout autant en rivière. Cela étant dit, nous ne disposons pas d'encadrement technique nous permettant de développer notre plein potentiel et non plus de soutien financier. C'est donc sans attentes au niveau de mon classement et de ma performance que je partais pour la France et avec l'intention renforcer ma motivation à m'améliorer en côtoyant les meilleurs au monde!

Cérémonie d'ouverture, Aime - France

Trois semaines d'adaptation

Vue de notre chalet, Villette - France

Nouveau pays, nouvelle culture, nouveaux partenaires d'entraînement, décalage horaire, nouvelle embarcation et nouvelle rivière; je savais que je devrais consacrer les premières journées de mon voyage à m'adapter à toutes ces nouveautés. L'adaptation fut plus longue que prévue surtout au niveau de mon équipement avec lequel j'avais de la difficulté à retrouver les sensations auxquelles je m'étais habituées au Québec. Dans les deux premières semaines, le niveau de la rivière changeait souvent allant de bas  jusqu'au niveau de crue. Mon niveau de stress quant à lui était toujours très élevé car ne me sentant pas à l'aise sur cette rivière soutenue, j'avais peur d'abîmer mon embarcation ou de me blesser, ce qui aurait pu compromettre ma participation aux épreuves compétitives. Je du me remémorer à tous les jours quel était mon objectif principal: APPRENDRE. Chaque jour je tentais de faire le point sur ma journée et de prendre connaissance du chemin que j'avais parcouru depuis mon arrivée.

Le retour au Québec

C'est donc fatiguée mais aussi comblée et reconnaissante d'avoir eu l'opportunité de prendre par aux championnats que je suis rentrée au Québec. Mon objectif est atteint car je sais que je me suis améliorée sur le plan technique mais aussi sur le plan mentale. Compétitionner dans des conditions inhabituelles et bien gérer malgré tout mon stress et la situation, me permettent de bien entrevoir mes performances lors des compétitions à venir. La cerise sur le sundaey dans tout ça fut de voir que malgré le peu d'expérience que j'ai en descente, j'ai tout de même réussi à me classer 20e parmi les 30 meilleures au monde après ma première descente au sprint. Mon manque d'expérience et de constance a fait en sorte que je n'ai su conserver ce classement mais, je me permet de croire qu'en continuant à côtoyer d'autres nations et en me dédiant à mon développement à travers ce sport, j'ai le potentiel de me classer parmi les meilleurs au cours des prochaines années et cela me motive énormément à continuer!

Rapide des Moutons, rivière de l'Isère - France

Encore deux compétitions majeures en vue pour 2012; le championnat canadien le 8 août prochain à Valleyfield et la sélection de l'équipe américaine en septembre au Massachusetts. 

Merci à tout ceux qui m'ont démontré leur soutien dans cette expérience, à mes commanditaires et à tous les participants au concours de tourtière avec lequel j'ai pu amasser près de 900$

  

Une première activité de financement!

C'est aujourd'hui que se tiendra ma première activité de financement pour m'aider à participer à une compétition internationale de kayak mais surtout pour m'aider à poursuivre mon rêve. L'investissement en temps et en argent est énorme mais les bénéfices que je retire de cette expérience le sont aussi. Le support des gens de mon entourage et la participation de la population à un tel événement, me permettent de croire que c'est possible de fleureter avec l'idée que ma participation au championnat du monde ne représente que le début de ma carrière de kayakiste et que je vais pouvoir continuer à m'entrainer et m'améliorer pour performer sur la scène internationale. 

C'est pour moi une chance que d'être sur l'équipe Canadienne si tôt et de pagayer avec l'élite et j'en suis bien consciente. Mon premier objectif en débutant le sport était biensûr de me dépasser physiquement et psychologiquement à travers un sport qui me passionne mais aussi, de parvenir à me classer sur l'équipe Canadienne. 

 

C'est donc excitée à l'idée d'être entourée de personnes qui croient en moi et qui souhaitent m'encourager que je quitte la maison en direction de la Pulperie de Chicoutimi pour mon diner tourtière! Plusieurs chefs amateurs et professionnels viendront s'affronter et j'espère qu'une foule sera la pour gouter les tourtières qu'ils ont préparées!